Il faut remonter à décembre 2020, pour se retrouver à l’origine de ce dossier d’envergure. À cette date, la gendarmerie démantèle un trafic de cocaïne sévissant sur le secteur de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Les enquêteurs saisissent alors 1,3 kg de cocaïne et 20 000 euros.
Débute alors une enquête sur le fournisseur du réseau. Les investigations, menées par la Section de recherches (S.R.) de Pau, renforcée par des militaires de la compagnie de la ville, permettent de remonter la piste d’un individu bien connu des services de justice. Domicilié sur Toulouse, celui-ci organise des convois de stupéfiants depuis le sud de l’Espagne ou la région parisienne.
Une première opération est lancée en juin 2021 et conduit à l’interpellation d’un revendeur et à la saisie de 14 000 euros.
Après l’identification de ses complices, grâce à un travail minutieux d’observation et de surveillance, impliquant des unités spécialisées de Toulouse et Bordeaux, et un important travail d’analyse criminelle, une seconde opération est menée le 12 octobre dernier.
Déclenchée avec le concours du GIGN, ainsi que du Groupe d’observation et de surveillance (GOS) de Bordeaux, des militaires des groupements de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques et de Haute-Garonne, des unités cynophiles, elle permet l’interpellation de cinq objectifs, trois sur l’A64 et deux dans la région toulousaine, à l’occasion de la remontée d’un Go-Fast depuis Malaga, en Espagne.
Cette phase opérationnelle permet de souligner la capacité de montée en puissance du dispositif, l’excellente synchronisation entre les différentes unités de gendarmerie engagées et la capacité de suivi et d’interception de convois de stupéfiants, y compris dans des conditions particulièrement délicates.
Lors de cette opération, 42 kg de résine de cannabis, trois véhicules, une arme à feu et une presse à cocaïne ont été saisis.